Essai sur les empierrements ciment  fwev-admin 6 mars 2024

Essai sur les empierrements ciment 

Vlawebo (l’équivalent flamand de mobiwall) lance (avec l’aide du CRR) une enquête auprès de ses membres à propos de l’essai à la plaque et plus particulièrement lors d’essai sur les empierrements ciment.

Nous savons que le principal problème avec cet essai sur les empierrements ciment, réside dans l’obligation, de faire des contre-essais (si nécessaire) dans un délai très court par rapport à l’instant de la fabrication (maximum 4 heures). En effet au-delà de ce délai, les résultats seront influencés positivement par la prise du ciment alors que l’essai à la plaque est destiné à mesurer le compactage de la fondation. Cette obligation de délai de 4 heures met en péril le droit des entreprises à demander des contre-essais.

Les problèmes suivants sont liés à la composition de l’empierrement ciment. Les cahiers des charges sont très lacunaires sur les obligations des producteurs et le CRR a déjà mis en évidence qu’un excès de fines et/ou un excès d’eau avaient une influence très forte sur les essais à la plaque.

Le CRR a aussi mis en évidence l’importance du choix du compacteur et surtout son lestage. Une masse de 19 T est recommandée et un rouleau à pneus aura également un effet positif.

Enfin, le CRR propose, mais cela n’est pas encore intégré dans les CTT, en cas de résultat M1<110 MPa, d’effectuer une deuxième mise en charge de la plaque (mesure de M2). Si le rapport M2/M1 n’est pas trop élevé, l’empierrement ciment sera jugé suffisamment compacté.

Rappelons, que sur un plan structurel, les empierrements ciment ne sont pas différenciés des empierrements sans ciment. CRR et SPW MI jugent que l’ajout de ciment (et d’eau) n’a une influence que durant l’exécution du chantier (support du trafic pendant cette période) mais n’a aucune influence sur la durée de vie de la voirie par rapport à un empierrement standard.

Photo d'un essai à la plaque
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