L’entretien de notre patrimoine routier consiste à mettre en œuvre la bonne technique au bon endroit et au bon moment.
Cette démarche d’ingénieur est cruciale pour éviter l’augmentation des coûts, des délais de travaux et la dégradation du patrimoine, qui seraient causés par la propagation des désordres en profondeur, notamment avec l’apparition des nids-de-poule !
Dans un contexte où le trafic routier est de plus en plus dense et lourd, la couche supérieure, celle en contact direct avec les usagers de la route, devrait être renouvelée tous les 15 à 25 ans.
Cet entretien préventif, utile à une bonne gestion, nécessite un budget adéquat. En prenant l’exemple de nos 6.000 km de routes régionales wallonnes (c-à-d. hors réseau structurant et routes communales), un budget minimum de 55 millions d’euros par an est nécessaire.
Le recyclage des enrobés bitumineux permet d’inscrire cette démarche dans une logique de circularité, avec des économies de coûts et de ressources naturelles.
Ensemble, faisons bouger la Wallonie!